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Journal d'une insensible

5 novembre 2017

Révélation

Quand on est enfant, inconsciemment on pense que le monde tourne autour de notre propre personne et en grandissant on se rend compte qu’il existe 7 578 717 871 milliards d’autres gens que nous à la minute où je l’ai écrit. C’est certain, que d’un coup, on se sent encore plus petit, déjà que je ne suis pas bien grande.

Le jour de mon éveille, fut le dimanche 6 mai 2012, j’avais alors 10 ans quand j’ai regardé à la télévision, l’élection de François Hollande. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas franchement branché politique, mais en voyant sur TF1, le visage de notre président apparaître, j’ai eu comme un déclic. Je ne serais pas l’expliqué scientifiquement, c’était une révélation totale. Je me suis aperçu qu’il y  avait des personnes avec un corps, des pensées, des habitudes, un esprit, une famille, des amis, etc. Toutes ces informations me sont montées à la tête au fur et à mesure. Chaque jour, je m’apercevais de choses qui m’avaient autrefois paru habituelles. Je me suis montrée curieuse au début de l’humanité et à sa construction. Comment la naissance de la Terre ? Pourquoi le ciel est-il bleu ? Est-ce qu’un jour, le Soleil grossira tellement qu’il va engloutir tout du système solaire ? On m’a dit que ce genre de questions venait vers l’âge de 7 ans, mais peut-être ai-je un certain retard mental ? Ou simplement que mon cerveau voulait continuer à vivre dans un monde où je pourrais avoir des pouvoirs magiques pareils aux sœurs Halliwell. Ce qui est sûr, c’est que ce passage de l’enfance est obligatoire et qu’il y a des périodes moins cool qui sont à prévoir. Les interrogations sur la mort par exemple.

A suivre…

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2 novembre 2017

Moi, Enfant

Il était une fois, moi, une petite fille de 4 ans blonde aux yeux bleus. Et oui... Malgré moi, je suis un sacré stéréotype. J'ai très peu de souvenirs de mon mini-moi. Mon père était un travailleur acharné. Je ne me souviens pas qu'un jour il met embrassé avant que j'aille dormir ou de l'avoir vu me préparer à manger, plutôt embêtant quand on est chef cuisinier. Ce qui est ironique, c'est que ma mère travaillée à la maison, donc h 24 présente. Evidemment, il y a eu certains avantages, je n'ai jamais connu le centre de loisirs et autres nounous. 

Seulement, deux moments sont gravés dans mon esprit étroit d'adolescente. Le premier, c'est d'avoir essayé de construire un ascenseur en coussins de poupée dans l'escalier avec mes frères et soeurs. Je sais, étrange, mais plus difficile qu'on ne le croirait. Le deuxième, est un peu plus triste à raconter. Il y avait un grand canapé rouge dans le salon de la maison dans laquelle j'ai grandi, vous savez une de ces choses tellement vieilles que l'on se dit qu'elles sortent probablement du grenier de notre grand-mère. Je m'étais caché derrière pour pleurer, mes parents eux étaient devant la cheminée, en train de se disputer pour là, je ne sais combientième fois. Alors à la Maupassant, je me suis faite une analyse de sentiments personnels. J'en ai conclu que c'était à ce moment que, moi, petite fille de presque 5 ans, j'avais compris que c'en était fini de la "love Story" de mes parents. Du haut de mes trois pommes de l'époque, j'ai réagi comme toute gamine sensée, c'est-à-dire en gardant tout à l'intérieur. Ne les jugez pas trop vite, cela peut vous paraître barbare de se séparer alors que mon petit frère n'avait pas 3 ans, mais ils avaient leurs raisons, ils ont fait un choix difficile, je les respecte pour ça. 

Cet événement fut l'élément déclencheur d'une succession de rencontres, d'amour, de tristesse, mais surtout de joie qui feront de moi la personne que je suis à présent.

A suivre...

31 octobre 2017

Un début à tout

C'est l'histoire d'une fille banale, avec des amis banals, dans une école banale et possédant toutes les choses banales que peut avoir une fille de 16 ans. En toute honnêteté cette fille c’est moi, donc, c’est mon histoire. Rassurez-vous, je ne suis pas là pour vous compter mes problèmes existentiels ou vous parler de mon obsession pour les vampires. Je suis simplement et extraordinairement banale. Je me refuse à dire que je suis "normale", d'après ma mère la normalité n'existe pas et je suis extrêmement soucieuse de l'estime qu'elle me porte, donc je ne la contredire pas. De plus, ce qu'elle dit n'est pas faux, je n'ai jamais compris ce que signifiaient les étiquettes des shampoings où c'est marqué "pour cheveux normaux". Mais c'est quoi des cheveux normaux?! Est-ce que ce sont les cheveux ni gras ni secs ni frisés ni bouclés ni ondulés ni lisses ? Je ne suis pas sûre qu'ils existent. 

Il est vrai que je pourrai débattre toute seule sur ce sujet pendant des heures, mais je ne suis pas là pour vous parler de ça. 

Tout commence le 17 mai, à 21 heures 59, je suis née. Bon... Vous allez me dire que ce n'est pas un événement mondial après tout, des bébés naissent tous les jours et dans toute une vie, ça ne représente que quelques heures, mais c'est là, à ce moment précis que le début des emmerdes arrive.

A suivre...

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